Congratulations to Reporters Without Borders! It's good to see that a journalist group won't endorse a government code of conduct after all. Nicely done. And while we're at it, let me stress that Google does not filter its search results in China. (Perhaps they may at some theoretical point in the future, but this is not the case today.) Previous Politech message: http://www.politechbot.com/2004/07/27/rsf-yahoo-google/ -Declan --- -------- Original Message -------- Subject: CORRECTION : UNITED STATES - CHINA : Google - Yahoo market battle threatens freedom of expression / ETATS-UNIS - CHINE : Google vs Yahoo : une guerre commerciale qui menace la liberté d'expression Date: Thu, 29 Jul 2004 13:01:00 +0200 From: RSF.Internet <internet@private> To: internet@private (en français à la suite) CORRECTION Reporters Without Borders released a press statement on 26 July exposing the negative effects on free expression of Yahoo! and Google's business strategies in China. The organisation would like to correct and to clarify its position on this issue. "We want to inform the US authorities about the importance of these search engines for free expression in China. But we in no way, as we wrote by mistake, wish the US government to put in place an code of conduct to be imposed on private Internet businesses working abroad," said Reporters Without Borders. UNITED STATES - CHINA 29 July 2004 Google - Yahoo market battle threatens freedom of expression Reporters Without Borders notifies US officials Reporters without Borders has written to the US authorities to notify them of the growing threat to free expression on the Internet posed by China and to draw their attention to the importance of the search engines Google and Yahoo! to Chinese Internet-users. "We consider that the two American Internet giants should refuse to bend to Beijing's wishes and refrain from censoring their search tools," said the organisation. Yahoo! has been censoring its Chinese-language search-engine for several years and rival firm Google, which recently took a share in Baidu, a Chinese search-engine that filters a user's findings, seems ready to go the same way. In their efforts to conquer the Chinese market, the two firms are "making compromises that directly threaten freedom of expression," Reporters Without Borders said. Some combined key-word searches, such as "Free Tibet," do not display any results. For others, only official sites appear. The top results of a search for 'Falungong" produces only sites critical of the Chinese spiritual movement in line with the regime's position. The same search using a non-censored search-engine turns up material supporting Falungong and about the government's repression of its followers. Google has so far refused to censor its search-engine and access to it was blocked for a week in September 2002 by the Chinese authorities, who are currently obliged to filter its search results by themselves, which is more difficult and less effective. Google now seems to have changed tack. In June this year, it acquired a substantial share in one of China's biggest search-engines, Baidu, which carefully filters out all "subversive" content. When Google was blocked in 2002, Chinese Internet users were redirected to baidu.com. A search in Baidu for "Huang Qi," a cyber-dissident imprisoned for posting criticism of the government online, produced: "This document contains no data," even though hundreds of articles in Chinese have been posted about him. A search for "independence Taiwan" shows only sites critical of the island's government, while Google's Chinese version (www.google.com/intl/zh-CN), which is not censored, comes up with pro-Taiwan sites. Censorship of search-engines is a core issue for freedom of expression. The latest survey by the official China Internet Network Information Center (CNNIC) says 80% of Chinese Internet users get online data by using them. Access to some, such as Altavista, have already been blocked inside China. The U.S. firm Cisco Systems has sold several thousand routers - costing more than 16,000 euros each - to enable the regime to build an online spying system and the firm's engineers have helped set it to spot "subversive" key-words in messages. The system also enables police to know who has looked at banned sites or sent "dangerous" e-mails. The Global Internet Freedom Act, introduced in the US Congress by Rep. Christopher Cox and passed by the House of Representatives in July 2003, aims to combat online censorship imposed by repressive regimes such as China, Burma, Syria, Cuba and Saudi Arabia. For more on Internet censorship in China, see "The Internet under Surveillance 2004" from Reporters Without Borders, on its website, www.internet.rsf.org. A total of 61 Internet users are currently in prison in China for posting online criticism of their government. ________________________________________________________ Erratum - Google vs Yahoo : une guerre commerciale qui menace la liberté de la presse Reporters sans frontières a publié, le 26 juillet, un communiqué de presse dénoncant les conséquences négatives sur la liberté d'expression des stratégies commerciales en Chine des entreprises Yahoo! et Google. L'organisation souhaite rectifier et préciser sa position dans cette affaire. "Nous souhaitons informer les autorités américaines de l'importance de ces moteurs de recherche pour la liberté d'expression en Chine. Mais nous ne demandons en aucun cas, comme nous l'avons écrit par erreur, que le gouvernement américain mette en place un code de déontologie applicable aux entreprises privées du secteur Internet travaillant à l'étranger", a déclaré Reporters sans frontières. ETATS-UNIS - CHINE Google vs Yahoo : une guerre commerciale qui menace la liberté d'expression Reporters sans frontières alerte les autorités américaines Reporters sans frontiËres a écrit aux autorités américaines pour les informer sur la répression croissante menée par la Chine à l'encontre de la liberté d'expression sur Internet et pour attirer leur attention sur l'importance des moteurs de recherche de Google et Yahoo! pour les internautes chinois. "Nous considérons que les deux géants américains de l'Internet doivent refuser de se plier aux desiderata de Pékin et s'interdire de censurer leurs outils de recherche", a déclaré l'organisation. Yahoo! a lancé depuis plusieurs années une version chinoise de son portail (http://cn.yahoo.com) et a annoncé, fin juin 2004, le lancement d'un nouveau moteur de recherche appelé Yisou. Yahoo Chine et Yisou censurent leurs résultats de recherche selon les directives des autorités chinoises. Certaines combinaisons de mots-clefs, comme "Tibet libre", ne donnent aucun résultat. Pour d'autres, seuls les sites autorisés apparaissent : une recherche sur "falungong" ne fournit par exemple, dans les premières réponses, que des sites critiques envers le mouvement spirituel et reprenant les positions officielles du régime. La même recherche sur un moteur en chinois non censuré affiche des publications proches de Falungong et des documents sur la répression du gouvernement chinois à l'encontre de ses adeptes. Google a jusqu'à présent refusé de censurer son outil de recherche. Celui-ci avait d'ailleurs été bloqué pendant une semaine, en septembre 2002, par les autorités chinoises. Les services de censure n'ont donc aujourd'hui d'autre possibilité que de filtrer eux-mêmes les résultats de recherche du moteur américain, ce qui est plus difficile et moins efficace. Google semble avoir toutefois changé de stratégie. En juin 2004, l'entreprise a en effet pris une participation financière importante dans Baidu, l'un des plus importants moteurs de recherche chinois. Or Baidu filtre scrupuleusement les contenus "subversifs". Lorsque Google a été bloqué, en 2002, les internautes chinois étaient d'ailleurs redirigésŠ vers baidu.com. Une recherche sur "Huang Qi" - un internaute emprisonné pour avoir diffusé sur Internet des informations critiques envers les autorités - donne pour toute réponse : "This document contains no data" (aucune donnée disponible), alors que des centaines d'articles en chinois ont été publiés sur ce dissident. Autre exemple, une recherche sur "indépendance Taïwan" affiche uniquement des informations critiques envers le gouvernement de l'île. Les mêmes mots-clefs saisis dans la version chinoise de Google (http://www.google.com/intl/zh-CN) - moteur qui n'applique pas d'auto-censure - conduisent une liste de sites pro-taïwanais. La censure des moteurs de recherche est un enjeu fondamental pour la liberté d'expression. Selon la dernière étude du Centre d'information sur le réseau Internet en Chine (CNNIC) - une agence officielle - 80% de l'information est obtenue sur le Réseau chinois grâce à ce type d'outil. Certains moteurs, comme Altavista, sont déjà bloqués dans le pays. Une autre entreprise américaine, Cisco Systems, a vendu plusieurs milliers de routeurs - coûtant plus de 16 000 euros pièce - pour constituer l'infrastructure de surveillance du régime. Ce matériel a été paramétré avec l'aide des ingénieurs de l'entreprise américaine. Il permet de lire les informations transmises sur le Réseau et de repérer des mots clés « subversifs ». Il donne également à la police les moyens de savoir qui consulte des sites prohibés ou envoie des courriers électroniques « dangereux ». Le Global Internet Freedom Act a été voté par la Chambre des représentants en juillet 2003. Cette loi, soutenue par le député républicain Christopher Cox, a pour objectif de lutter contre la censure de l'Internet mise en place par des régimes répressifs comme la Chine, la Birmanie, la Syrie, Cuba et l'Arabie saoudite. Pour plus d'information sur le contrôle du Net en Chine, consultez le rapport "Internet sous surveillance" 2004 de Reporters sans frontières, disponible intégralement sur www.internet.rsf.org. A l'heure actuelle, 61 Chinois sont derrière les barreaux pour avoir diffusé sur le Net des textes critiques envers leur gouvernement. -- Julien Pain Bureau Internet et libertés / Internet Freedom desk ___________________________________________ Reporters sans frontières / Reporters Without Borders TEL: ++ (0) 1 44 83 84 71 FAX: ++ (0) 1 45 23 11 51 internet@private www.internet.rsf.org Read our annual report on the state of online freedom in more than 60 countries - The Internet Under Surveillance : http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=433 Consultez notre rapport annuel "Internet sous surveillance", qui détaille la situation de la liberté d'expression sur le Net dans près de soixante pays : http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=432 Ce courrier (et tout document attaché) est confidentiel et peut contenir des opinions personnelles qui ne représentent pas les positions de Reporters sans frontières, sauf mention explicite. 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